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( Olivia ) Oly ' .
18/05/2008 10:33
AVERTISSEMENT : _ des mots sans sens à ceux qui ont l'esprit trop fermé.
_______ des mots libérés, écrits par un esprit trop ouvert.
Cet acide coule le long de ma gorge, brûle mon estomac, renverse mon foie. Je suis là, à perdre mon temps à me détruire, pendant que l'autre folle, là-bas, celle qui m'a mise au monde, compte le temps qui lui reste à être détruite. Un lit d'hôpital : un vert à en vomir sur les murs. Je vois des têtes, des visages. Un ventre trop rond, rempli de mensonges. Des flammes trop bleues, remplies de poison. Je me suis aventurée dans cette cave humide en fermant les lumières et en ouvrant grand les yeux. Et ce fut pire qu'un film d'horreur puisque j'en étais l'héroïne. La fumée qui embrase les lèvres, qui fait gémir les yeux. Le corps mou, les ongles qui griffent, les dents qui mordent, la bouche qui crie. Montée sur le canapé, j'avais le regard fixe et le cerveau en extase. Des cuisses qui manquaient de peau et une phrase inachevée, une phrase de non-sens qui ne voulait rien dire, qui voulait seulement exister. Une voix rauque et mélancolique. Une voix qui aurait put émerveiller n'importe qui, mais surtout toi. Je suis devenue une épave d'un navire qui aurait put naviguer au-delà de tous les mondes. Une épave submergée par les larmes. Pourquoi souffrir me procure-t-il autant de plaisir? J'ai la tête trop lourde pour un corps trop petit. J'ai des réflexions trop profondes pour un monde trop superficiel. Je suis un enfant, un bébé qui parle, mais qui a oublié d'apprendre à réfléchir. Peut-être que je sens l'odeur de mes propres vêtements pour me rappeler qui je suis. L'illusion d'une vie goûte si bon. J'en jouis, la tête à l'envers. Mon monde n'est pas comme le vôtre. Et toi, tu n'es pas un humain comme les autres. En fait, je ne comprends plus grand chose et je l'ai cherché. Je me suis attirée la misère. Mes membres sont engourdis, mon corps est brûlant de passion, mais mon esprit est un peu trop ailleurs. On m'a refroidie parce que je m'enfonçais, encore plus profondément que les feux de l'enfer. Je déchire mes vêtements, je gratte ma peau, je veux atteindre mon esprit qu'on dit disproportionné afin de le brûler. On m'a prescrit des trucs que j'ai foutu aux poubelles. Et je danse au rythme de la mort qui sonne à mes oreilles. Elle me rappelle vaguement un certain quelque chose, mais je n'en suis pas sûre. Pour une fois, j'ai réussi à me maintenir à un niveau parfait de non-conscience et probablement que demain je me demanderai ce que j'aurai voulu dire par là. Et le temps. Il ne signifie plus rien. Je le contrôle à présent et j'en suis morte de rire. Je peux dire n'importe quoi parce que le vent ne m'atteindra plus. Il roule si vite. Les mémoires d'un été déjà oublié. Le parfum me coule sur les doigts. Je m'ennuie des arts de la scène, mais l'enfant prodige saura me succéder. J'ai dit au diable de cesser d'exister, quand je savais très bien qu'il continuerait de le faire, simplement pour me voir chuter. Mes lèvres lui seront toujours offertes, ma colonne vertébrale est encore toute croche. Et il y a mon ombre imposante, qui se lève devant un félin hurlant. Dieu, pourquoi suis-je sur terre? Tu savais que j'allais tout gâcher. Je t'en veux éperdument. Ma mâchoire tremble à présent. Mes jambes s'excitent. J'espère que Personne lira ceci. Parce que mon écran me fait sourire. Il me protège quand ma fenêtre est grandement ouverte. Une finale trop grandiose pour être gâchée. Et je prononce ces mots, avec l'accent d'une belge révoltée. J'aurais put écrire encore, si j'avais eu cent ans devant moi. Je suis l'enfant d'un Satan et l'amante de ce Dieu. Je redeviendrai poussière, peu importe ce que mon esprit aura à dévoiler. Par hasard, une pellicule vieillie retrouvée au fond d'un coffre vieillot à la serrure rouillée. Je ne sais pas si je m'invente des souvenirs. Je suis si confuse et consciente, tout à la fois. Six cordes de guitare, douces comme la pluie. Et je soupire devant ces mots qui veulent dire n'importe quoi aux oreilles de n'importe qui.
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Le monde crève, il a chopé une sale maladie qui s'appelle la vie.
08/05/2008 12:54
Olivia ( Oly )
Il n'y a jamais eu de début. Il n'y aura pas de fin. Nos visages se rident. Nos cœurs eux, se brisent. Petits, on nous a appris à parler, à écrire à compter. Grands on nous apprend à lutter à faire semblant de sourire et à ne pas sombrer. Malheuresement nous ne pouvons qu'affirmer une défaite. La lucidité n'est pas une amie. Il faut s'en méfier car dans ces moment là on serait tous capables de se flinguer. Si si. Croyez-moi. On nous dit que la vie est belle, les gentils sont gentils, il fait beau, les oiseaux chantent, le printemps arrive et vive les hirondelles ! Entre coïncidence et dépendance la vie n'est que successions de perditions et d'attractions. Toutes nos âmes sont à la recherche d'un bonheur perdu à jamais quoique inexistant. En quête d'absolu idéal que nous ne trouverons jamais, le monde s'enfonce dans un avenir impossible. L'humanité s'autodégrade jours après jours. Les hommes s'entretuent pour leur propre satisfaction sans s'apercevoir que le temps passe. Dans cent ans plus personne ne se souviendra du passé de notre présent .Les gens s'enferment sur leurs ambitions. La confiance est quasi transparente. Chacun pour soi : telle est la devise de notre inconscient. Car on sait qu'au fond de nous notre âme est seule, vide, perdue, avec personne pour la sauver. Notre seule arme c'est l'espoir. L'espoir oui on en parle oui on veut y croire. Mais encore jamais personne ne l'a aperçu au coin d'une rue. Alors dorénavant on peut l'affirmer : le monde crève, il a chopé une sale maladie qui s'appelle la vie.
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Petite Oly ' .
08/05/2008 12:52
Olivia ( Oly )
Tout disparaîtra maintenant, comme les mots oubliés. Les âmes ne seront pas vues. Au revoir, je vais être découpé. La pesanteur nous amarre quotidiennement. Je veux te voir du fond de mon coeur. J'essaie de trouver l'amour brisé dans mon sommeil, Je me réveille, et dans mes rêves tu dis "Ne pars pas". Le vent des saisons est ma sérénade. Le monde indésiré est ici. Les cieux sombres, les fleurs mortes, les ailes brisées.Mon coeur a été souillé. J'ai mal avec toi .. Tu ne comprendrais jamais. Tu es une larve avec tes regards sarcastiques, pourquoi ne t'écrases tu pas et ne disparais pas d'ici.Nie et refuse, mets ta haine trop-lumineuse et ton désespoir "chaud-bouillant" dans une balle, ferme-la et interronps-la. Ne me regarde pas comme ça tu es une merde. Ne ris pas, tu sais que tu es stupide, tu es un porc. Arrête de me regarder de haut, arrête de parler de toi. Ne force pas ta fierté sur moi..Tu ne comprendrais jamais .. Je suis allé autour du soleil et de la lune en te portant dans mes bras. Te balançant dans les rayons argentés de la lumière du soleil. Une galerie de soleil lumineux, ta voix entendue dans le lointain. Chaudement, avec bonté. Je veux être près de toi jusqu'à la prochaine saison. Parce que j'ai tenu ta main tout le chemin. Disparaissant dans le paysage, illuminant dans tes yeux. Je veux être près de toi jusqu'à la prochaine saison. Parce que j'ai tenu ta main tout le chemin. Je suis fini. Sur l'oreiller froid je place ta bague. Demain ne reviendra pas...Cette chaleur est sereine Je suis fini, brisé fini. Le matin ne reviendra pas ..
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Olivia a écrit :
08/05/2008 12:50
Olivia ( Oly )
Je ferrais tout pour te montrer que les gens changent avec le temps. Te prouver, que je ne suis plus cet enfant que tu as connu, il y a longtemps ! Tu sais, le monde a évolué depuis, je ne suis plus là même. Tu ne me reconnaîtras plus. Le temps sépare les gens et change leurs sentiments, comme moi qui ai changé par tant d'années. Je ne joue plus à la poupée, je me suis fait de très nombreux amis. Je t'avoue qu'il y a quelques années, j'étais amoureuse de toi. Tu étais le plus beau pour moi. C'est si dommage, que j'ai déménagé. Je ne revois plus ta petite sœur que j'appréciais tant, et j'ai fini par t'oublier, justement, avec le temps. C'est toi qui m'as fait connaître le sentiment d'être vraiment amoureuse, tu ne le savais pourtant pas que tu me plaisais autant et tu ne le sais toujours pas ! Je pense bien, un jour tu passeras par-là et tu liras ce texte crée pour toi. Mais il faut bien que j'écrive le prénom de ce garçon qui me faisait autant rêver, non ?..
Alban
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Certains disent tous leur amour, leur envie que ca dure toujours. D'autres sont jetés au vent n'importe où n'importe comment, il ne comble que le silence et retombe dans tous les sens.
08/05/2008 12:48
Olivia ( Oly )
Imaginez qu'il n'y a aucun Paradis, c'est facile si vous essayez, aucun enfer en dessous de nous, au dessus de nous seulement le ciel, imaginez tous les gens, vivant pour aujourd'hui. Imaginez qu'il n'y a aucun pays, aucune cause pour laquelle tuer ou mourir, aucune religion non plus, imaginez tous les gens, vivant leurs vies dans la paix. Vous pouvez dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul, j'espère qu'un jour vous nous rejoindrez, et que le monde vivra uni. Imaginez aucunes possessions, je me demande si vous le pouvez, aucun besoin d'avidité ou de faim, une fraternité humaine, imaginez tous les gens, partageant tout le monde. Vous pouvez dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul, j'espère qu'un jour vous nous rejoindrez, et que le monde vivra uni.Et bien ce fut lors d'un dimanche, un dimanche sanglant, qu'ici ils tirèrent sur le peuple les cris de treize martyres, remplirent l'air de la ville libre de Derry. Y-a-t-il quelqu'un parmi vous qui oserait en rejeter la responsabilité sur les gamins ? Pas un seul soldat ne saignait lorsqu'ils fermèrent les cercueils ! Vous déclarez être en majorité et bien, vous savez que c'est un mensonge. Vous n'êtes réellement qu'en minorité sur cette douce île d'émeraude. Quand Stormont interdit nos manifestations, il faut qu'ils en tirent une grande leçon. L'internement n'est pas une réponse, c'est au tour de ces fils de *** de brûler ! Vous, porcs anglais et écossais qui avez été envoyés pour coloniser le nord, vous brandissez votre Union Jack taché de sang et pourtant vous savez ce qu'il vaut ! Comment osez-vous retenir en otage, un peuple si fier et libre ? Que l'Irlande reste aux mains des irlandais, renvoyons les anglais chez eux par la mer ! Et bien, c'est toujours et encore un dimanche sanglant dans les camps de concentration que Falls Road reste libre à jamais des mains ensanglantées des anglais. Rentrez en Grande-Bretagne, tout ceux d'entre vous qui l'appelez chez moi que l'Irlande reste entre les mains des irlandais, pas entre celles de Londres ou Rome !
Les chansons de John Lennon sont les chansons que j'écoute le plus
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